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Une très jolie balade au cœur du Massif de la Chartreuse en Savoie qui conduit aux sources du Guiers-Vif et à la fameuse cascade de Sainte-Même que nous avons réalisée en hiver en espérant avoir de la neige et une ambiance glaciale…
- Difficulté : facile
- Altitude max : 1032 m
- Temps de montée : 1h30
- Temps de descente : 1h
- Dénivelé cumulé : ~ 200 m D+
- Distance (A-R) : ~ 4 km
- Accès : toute l'année
- Tracé topo complète
Attention, étant donnée la forte fréquentation du site, l’accès et le stationnement y sont désormais réglementés en haute saison et coûtent 4,50€ par voiture. Veillez à vous renseigner avant de prévoir votre balade sur le Cirque ! 😉
Nous sommes en plein mois de Février, lors d’une année où l’hiver n’est pas arrivé quand beaucoup l’attendait ! À la recherche de paysages enneigés, on a finalement eu une météo plutôt printanière, sans aucun enneigement ; tant pis ! Étant sur place pour une semaine avec un groupe d’amis photographes en Savoie, nous avons bien l’intention d’en profiter, neige ou pas !
Très fréquenté en été, le Cirque de Saint-Même est malgré tout un spot incontournable pour toute personne passant dans les environs. Vue la saison à laquelle nous le visitons, peut-être que nous serons relativement seuls et qu’il y restera d’ailleurs un peu de neige…
Après avoir traversé Saint-Pierre d’Entremont, nous prenons la direction du cirque où nous trouvons une place où stationner la voiture. Vu qu’il ne fait absolument pas froid, on s’allège un peu en couches vestimentaires et commençons notre randonnées. C’est tout d’abord l’immense Cirque de Saint-Même que l’on découvre en remontant la rivière sur la gauche via une piste goudronnée.
L’immensité du paysage qui nous entoure nous surprend et incite à vite arriver à notre destination pour découvrir cette cascade dont tout le monde parle !
Deux solutions s’offrent à vous pour rejoindre la cascade : soit en grimpant directement en prenant le chemin de gauche à gauche du ruisseau, soit sur la droite en montant tranquillement à traverse la forêt… Pas de bol, c’est le plus dur qu’on a choisi de prendre ! De plus, il reste en effet de la neige, mais nous sommes sur un vessant exposé à l’ombre et c’est une vraie patinoire qui devient vraiment dangereuse en fonction du dénivelé. La pente est assez raide et peu d’appuis nous permettent de nous rattraper en cas de glisse. Tous les gens que l’on croise chutent et certains, agacés, font même demi-tour. Le joli petit chemin familial et sans difficulté se transforme en une partie de patin à glace interminable…
Nos chutes sont tellement fréquentes que je préfère ranger l’appareil et le ressortir que pour faire quelques photos afin d’illustrer malgré tout cet article ! Les quelques passages rocheux où nous espérions marcher sans glisser sont eux aussi recouverts d’eau gelée… Je ne vous raconte pas les efforts supplémentaires que cela représente de marcher, chuter, marcher, chuter ! Sur la photo, Adrien souris car il me disait qu’on aurait mieux fait de rebrousser chemin comme tout le monde et qu’il adore mes bonnes idées ! Avec plaisir Adrien.
L’ascension se poursuit et dévoile au fur et à mesure une vue dégagée très sympathique sur quelques sommets du Massif de la Chartreuse, c’est assez agréable !
Après avoir chuté assez violement, je range définitivement mon appareil pour me concentrer sur la suite du parcours. Selon la carte, nous ne devrions plus être très loin de la cascade…
En effet, après quelques centaines de mètres encore compliqués, la cascade se dévoile à travers les branchages. Avec assez peu de débit puisque nous sommes en hiver, elle fait quand même forte impression lorsqu’elle s’impose devant nous !
Après être descendus au pied de la cascade, on se rend compte à quel point sa hauteur est impressionnante ! Devant nous s’impose un immense mur de calcaire où ruisselle cette eau glacée et bleutée. Nous décidons d’en faire le tour en suivant le chemin. Quelque soit l’angle de prise de vue, la cascade se révèle d’une beauté surprenante, avec ces trois grosses marches horizontales qui viennent couper la grande verticale d’eau.
Toujours en poursuivant le chemin de randonnée, on tombe alors sur ce fameux magnifique petit pont en bois qui enjambe le torrent. Je crois que ce pont est plus connu que le cirque en lui-même ! J’ai d’ailleurs connu cet endroit en voyant une photo du pont avec la cascade en arrière plan… chut… mais on va refaire pareil !
Je crois que l’on a tellement lutté pour arriver à ce spot que l’on a du passer pas loin de 3h sur site ! À photographier cette cascade et ce pont sous tous les angles inimaginables. C’est un endroit vraiment plaisant et très facile d’accès en famille. Pour vraiment l’apprécier pleinement, préférez cependant y venir hors saison… Vous aurez alors une nature sauvage rien que pour vous et des photos moins communes ! Pour ma part, je privilégierais l’automne (mi-octobre serait le moment parfait), ou bien au printemps sur mi-avril par exemple. Pour des paysages complètement enneigés et figés, il faudra vous équiper de raquettes et monter à la cascade par l’autre chemin… Ne faites pas comme nous !
En amorçant notre descente, nous découvrons un chemin tout à praticable et totalement dépourvu de neige ou de glace ! Malgré l’impression de m’être fait bêtement avoir, on gardera quand même de beaux souvenirs de cette galère à monter un chemin familial en une durée record !
La descente se fait très facilement, à travers un beau bois de résineux où les racines visibles forment comme un tapis sur le sol.
Nous retrouvons l’agitation des enfants glissant sur la neige dans le vallon du Cirque et laissons derrière nous un site magnifique qui mérite largement les cinq heures passées au lieu des deux prévues initialement ! En bref, montez par le chemin de droite et descendez par celui de gauche… Cela vous permettra d’avoir une balade très simple et agréable, surtout en hiver.
Crédit photos : Aurélien Papa
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